MICIKawa virtuel spécial confinement du 6 mai

Nous étions sept, le 6 mai à nous réunir pour un MICI kawa convivial, spécial confinement.Cette rencontre virtuelle s’est déroulée en trois étapes:

1. Nous avons commencé par exprimer notre ressenti et états d’esprit.  On a décrit en un adjectif comment on vivait le confinement. Les mots bienveillances sont ressortis, ainsi que vulnérabilité exacerbée et adaptation peut-être plus facile pour les personnes atteintes de crohn. Le fait que cela mette en lumière ce que c’est que d’être malade est positif. Pour une fois, l’isolement est vécu par tous sans exception et pas seulement par les personnes malades. Les malades sont plus préparés. Les employeurs sont plus tolérants.

2. Nous avons ensuite listés les difficultés et les facilités de ce confinement. Pour les adolescents, c’est la vie sociale surtout qui leur manque et le fait de ne pas pouvoir bouger est stressant. la difficulté de ne pouvoir se dépenser a aussi été évoquée. Certains ont des problèmes de sommeil, d’autres alimentaires.  Mais beaucoup de points positifs sont remontés, comme le fait que les pharmaciens sont plus arrangeants, qu’à l’hôpital, pour les injections, c’est bien organisé, il y a une belle continuité de la téléconsultation. un autre point évoqué est le fait de prendre plus régulièrement des nouvelles des uns et des autres, le rapport à la maladie change, un souhait d’une société plus inclusive a été évoqué. D’un point de vue matériel, les courses sont facilités avec les drives.

3. Nous avons ensuite partagés sur les compétences mobilisées pendant cette période. Pour certains c’est comme une longue série de dimanches qui se succèdent. Notre rapport au temps évolue, on a à la fois plus de temps, et moins de temps, garder un rythme est pour cela important. Le développement d’une attitude positive est important, ne pas regarder trop les infos également. L’importance des thérapies complémentaires a été évoqué, avec le yoga, la sophrologie.

Concernant le déconfinement, il en est ressorti que c’était difficile de se rendre compte et projeter encore.