Ils courent le Marathon de la Liberté en soutien aux malades de MICI !

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De gauche à droite : Paul et ses amis Elie et Paul à l'arrivée de la course !

Après avoir traversé un parcours très difficile il y a 10 ans avec la maladie de Crohn, Paul est aujourd’hui en excellente santé et a souhaité soutenir les malades en ouvrant une cagnotte dont les bénéfices ont été reversés à la recherche sur les MICI. Il a décidé de participer au Marathon de la Liberté à Caen aux couleurs de l’afa, accompagné de ses amis, Elie et Paul, qui l’ont rejoint dans ce défi solidaire. 

Bonjour Paul, dites-nous en plus sur vous et votre parcours !

J’ai 30 ans et je vis à Caen, ma ville natale. Je suis professeur d’histoire-géographie à Thury-Harcourt, en Suisse normande, et je pratique régulièrement la course à pied. Durant toute mon adolescence, j’ai pratiqué l’athlétisme. Cependant, les médecins m’ont diagnostiqué la maladie de Crohn lorsque j’avais 14 ans. J’ai très vite été freiné dans ma pratique du sport. A mes 20 ans, en 2014, mon état de santé s’est fortement dégradé, au point d’être plusieurs fois opéré et hospitalisé pendant plusieurs semaines. A ce moment, j’ai perdu énormément de poids et j’ai eu une stomie durant 6 mois. Comme beaucoup de personnes atteintes d’une MICI, le rapport à mon corps a été très compliqué. Néanmoins, grâce aux médecins et à mon traitement (biothérapie), j’ai pu reprendre une vie normale en moins d’un an.

Vous avez participé au Marathon de la Liberté, comment avez-vous eu cette idée ?

Cette année, en 2024, j’ai eu 30 ans. J’ai donc voulu me lancer un défi : courir un marathon, celui de la Liberté, à Caen, le 2 juin. Jusqu’alors, je courrais pour le plaisir, en participant à quelques semi-marathons, sans forcément me préparer sérieusement. Pour me motiver et surtout donner un sens à ce défi, j’ai décidé de porter les couleurs de l’afa Crohn RCH et de créer une cagnotte. J’ai également eu la chance d’être suivi dans ce projet fou par deux amis : Elie et Paul.

J’ai pris beaucoup de plaisir à me préparer pendant un an, en courant 3 ou 4 fois par semaine, car mon Crohn, comme j’aime l’appeler, est aujourd’hui totalement endormi. Evidemment, il y a eu des coups de mou et beaucoup de remise en question (et du stress!). L’idée d’origine était de finir ce marathon en passant sous la barre des quatre heures symboliques mais grâce à la motivation que m’ont procuré ma femme, mes amis, ma famille et tous les participants à la cagnotte j’ai finalement terminé en 3h38, même si les derniers kilomètres furent douloureux ! Cependant, ce temps est anecdotique comparé aux soutiens que j’ai reçus.

Comment avez-vous connu l’afa et quel message aimeriez-vous faire passer lors de cet évènement, mais aussi plus largement aux personnes ne connaissant pas les MICI ?

J’ai connu l’afa dès que je suis tombé malade car plusieurs membres de ma famille sont atteints d’une MICI, notamment ma tante. A titre individuel, l’objectif était évidemment de prendre une revanche sur la vie mais je souhaitais aussi et surtout mettre la lumière sur les MICI, comme le font l’afa et toutes les personnes qui font vivre l’association, car les médias n’en parlent pas suffisamment et ces dernières sont encore taboues. Enfin, il s’agissait aussi de dire à toutes les personnes qui ont des soucis de santé, quels qu’ils soient, de croire en la médecine, de croire en eux.

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