Comité interministériel « métiers interdits » : les associations de patients claquent la porte !

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L’afa Crohn  RCH France et les autres associations de patients concernées ont décidé de quitter le « Comité Interministériel d’évaluation des textes encadrant l’accès au marché du travail des personnes atteintes de maladies chroniques » dont elles étaient membres depuis 2022.

La mise en place de cette instance, instaurée par une loi de décembre 2021,  laissait espérer une évolution des règles obsolètes qui empêchent l’accès à certaines professions (armée, gendarmerie, police , pompiers, transports …) pour les malades chroniques, entre autres les malades de MICI, malgré des situations de maladies très bien stabilisées grâce aux progrès de la médecine.

Malheureusement cette instance n’a rien produit et s’est perdue dans des discussions d’experts du droit et du fonctionnement administratif.  Les administrations concernées se sont refusées à tout dialogue avec les associations de patients, et n’ont fait preuve d’aucune volonté d’avancer. Nous n’allons donc pas continuer à servir de caution à ce comité.

Les seules avancées règlementaires, concédées en dehors de ce comité comme l’abandon de la grille SIGYCOP pour la police et la réserve de l’armée et de la gendarmerie, restent encore dans la pratique très mal appliquées.

Bien entendu l’afa Crohn RCH et les autres associations restent totalement mobilisées pour faire avancer ce dossier, pour permettre à chacun de construire le parcours professionnel qu’il souhaite et mettre en place une égalité d’accès à l’emploi.

Si un malade de MICI peut traverser l’Atlantique à la voile ou participer à Roland-Garros, pourquoi un malade de MICI ne pourrait-il pas être gardien de la paix ? Est-il normal de refuser l’accès à la gendarmerie à un candidat sur la seule mention dans un questionnaire d’une  unique poussée de RCH il y a 3 ans, sans aucun examen du dossier médical ?  Il faut mettre fin à ces discriminations …

Pour toute question : mariehelene.ravel.afa@gmail.com  

Découvrez aussi le communiqué de presse France Assos Santé ci-après : 

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