Deux-Sèvres (79) L’ascension solidaire d’Alain pour ses 60 ans

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C’est à l’occasion de son soixantième anniversaire qu’Alain s’est lancé l’ambitieux défi d’atteindre le sommet du Mont-Blanc en 2024, découvrez le portrait de ce sportif déterminé !
25% des bénéfices engendrés par sa traversée seront reversés à l’afa et à l’association ELA, soit 12,5% chacune.

Bonjour Alain, pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?

Je suis Alain Pinguet dit Pinpin ! Né en 1962, à Dijon et donc Bourguignon d’origine, mais exilé depuis 25 ans près de Niort dans les Deux-Sèvres. Depuis quelques mois en congé de fin de carrière, je migre de plus en plus régulièrement vers nos beaux massifs français. J’arpente chemins, vallées, cols, crêtes et sommets avec beaucoup d’émerveillement, assez régulièrement dans les Pyrénées, terrain de jeu le plus proche de ma région et le plus souvent possible dans les Alpes. Cela fait quinze ans que je crapahute dans le Champsaur et plus au large dans les Ecrins, mais aussi dans le massif de l’Oisans.

Dans ces montagnes majestueuses et tellement inspirantes, seul ou accompagné, je suis souvent très enthousiaste à l’idée d’aller me balader toujours plus loin, toujours plus haut…

Comment avez-vous eu l’idée de réaliser ce projet d’ascension du Mont Blanc 2024 et pourquoi ce lieu ?

A l’occasion de mes 50 ans, je m’étais lancé le défi de faire 5 marathons, chacun d’eux marquant une décennie. La santé du moment n’était pas au top, mais mon épouse est passée par là pour me remettre les pieds dans les baskets ; en effet, se sentant prête pour la distance, elle souhaita que je l’accompagne sur son 1er marathon, ce qui fut chose faite à Nantes. L’essai étant prometteur, j’ai pu alors réaliser mon défi en courant les marathons de Cognac, La Rochelle, Paris, Poitiers Futuroscope et Maraisthon dans l’année de mes cinquante.

Il a bien fallu trouver un autre défi pour mes 60 ans et j’ai choisi de faire les sommets culminants des 6 principaux massifs français…un par décennie ! J’ai donc commencé par le sommet des Vosges, le Grand Ballon à 1424m, puis le Jura avec Le Crêt de la Neige à 1720m, le Massif Central avec le Puy de Sancy à 1886m, le Massif Corse avec le Monte Cinto à 2706m et les Pyrénées françaises avec le Vignemale à 3298m. Il me reste donc les Alpes avec le Mont-Blanc à 4808m pour terminer ce défi. J’ai pu faire une première tentative en juillet dernier, accompagné d’un guide de haute montagne, mais les conditions météorologiques nous ont obligé à faire demi-tour à 4400m, le vent étant tellement violent. La boucle n’étant pas bouclée, j’ai donc décidé d’y retourner.

Pourquoi avoir choisi la cause des MICI ?

C’est donc en 2024 que je ferai l’ascension du toit de l’Europe en ajoutant une valeur solidaire à mon projet et en partageant ce défi avec l’association afa. Grimper là-haut, aussi pour la bonne cause, gravir le Mont-Blanc, aussi pour l’afa et toutes les personnes atteintes d’une MICI… Aider, soutenir, participer aux côtés de l’association est important pour moi, car atteint d’une RCH depuis 20 ans, je peux témoigner aujourd’hui, tout en portant l’espoir du aller mieux.

Qu’est-ce que l’activité physique vous apporte ?

Etant en rémission depuis plusieurs années, je peux assouvir ma passion pour la montagne et pratiquer diverses activités physiques comme la course à pied et le trail en montagne, la marche, le renforcement musculaire et un peu de vélo. Quand le corps va mieux, la tête va mieux aussi et le moral renait, permettant ainsi de se redonner quelques nouveaux objectifs et ainsi, se redynamiser et retrouver une bonne santé physique et mentale.

Comment avez-vous connu l’afa Crohn RCH France et quel message aimeriez-vous faire passer à la suite de cet évènement mais aussi plus largement aux personnes ne connaissant pas les MICI ?

J’ai pu associer dans le cadre de manifestations sportives, des actions de solidarité depuis au moins 25 ans au travers d’associations comme l’ASPTT Niort, l’APE et la SEP de Fors et mon club de running Jog Fors. J’ai ainsi connu l’afa dans le cadre d’une course à pied appelée la Gratis Solidaire car j’avais choisi cette association, en rapport avec ma pathologie, pour qu’elle soit bénéficiaire d’une partie des bénéfices de notre manifestation.

A tous, à mes amis, à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, traversent des épreuves liées à la maladie ou à la blessure, je voudrais donner de l’espoir et réveiller, s’il le faut…le croire que ça peut aller mieux. Les traversées de tunnel sont plus ou moins longues, mais il y a toujours une sortie. Après plusieurs périodes de moins bien, j’ai retrouvé de l’allant et je souhaite que l’accomplissement de ce défi Mont-Blanc 2024 soit partagé et porteur d’espoir.

Je vous donne donc rendez-vous l’été prochain pour réussir, avec vous, ce challenge.

Portons-nous bien, portons-nous mieux et gardons l’espoir…

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