Après trois mois sans F et L, j’avais rencontré un médecin spécialiste en micro nutrition, acupuncture etc (il connait presque tout quoi).
C’est ce médecin qui m’a dit »vous ne mangez plus de légume ???? il faut absolument en manger, de la salade verte par exemple, macéré dans de l’huile de colza pendant deux heures, ca passera très bien ! » (entre parenthèse, quand j’ai dit cela à ma gastro, elle m’a regardé avec des yeux ronds »gné ?? » »
J’ai malgré tout écouté ce médecin, sa salle d’attente est rempli, faut patienter longtemps pour avoir un rdv, il a sa petite réputation qui m’a conforté.
Résultat, j’ai eu mal, et pas qu’un peu.
Docn j’ai fini par reprendre mon alimentation sans F et L.
Pour le sport, idem. Je finis toujours à la ramasse, complètement HS.
Alors qu’il y a encore trois ans, j’étais une grande sportive, depuis toute jeune
J’ai diminué, diminué, diminué, pour en arriver à arreter, puis reprendre doucement, mais la encore :hs. Puis j’ai repris, encore plus doucement, hs. Et rebelote, je m’y suis remise => je finis toujours hs.
Dernièrement, je m’y suis encore remise. A raison de 8 minutes/jour. Si on peut appeler cela du sport. Des mouvements de tout le corps, type renforcement musculaire, mais en douceur, je ne peux pas faire plus doux, plus lent.
Résultat, au bout de trois jours, j’avais mal partout, j’étais épuisée (en profondeur), j’ai fait un malaise vagal au bout de trois jours, en fin de journée.
Il y a trois ans, je n’ai pas cessé de faire des malaises vagaux, je tirai sur la corde, au boulot, station debout prolongée, marche dans les couloirs, un enfer, je tenais au mental, mais je finissais par terre.
Je ne sais pas pourquoi mais chez moi, le sport ne passe vraiment pas. Déja que les actes du quotidien sont difficiles, alors le sport, je ne vous raconte pas. pourtant ce n’est pas faute d’essayer.
Et, j’ai été très très sportive pendant de longues années, et j’ai également l’esprit très sportif. Je ne suis pas du style à arreter à la première douleur, à la première difficulté.
Lors de ma premiere crise RCH en 2004, je venais au préalable (avant d’apprendre quelques jours plus tard que j’avais une rch, même si pas étiqueté de suite mais passons) de m’inscrire dans une salle de sport.
Je ne comprenais pas, plus sportive qu’une amie allergique à tous les sports et qui n’en avait jamais fait en dehors du sport scolaire imposé, après la première séance : j’étais vraiment très mal (alors qu’elle ca allait), j’aurais voulu rester par terre des heures durant… un épuisement en profondeur
Je n’ai pas pu aller au dela des 15 jours, c’est grace au mental que j’ai tenu ces 15 jours d’ailleurs
Et puis, les saignements sont arrivés, j’ai compris pourquoi j’étais aussi mal (du moins en partie)
Et depuis 10 ans, j’ai réussi a reprendre le sport (ma rch m’a laissé tranquille 7 ans environ), mais depuis trois ans environ ,entre la rch et le colon irritable, l’un ou l’autre ou les deux => le sport quel qu’il soit, c’est juste l’enfer
Du coup, voila, tout cela me fait penser au fameux message qu’on peut lire partout »pour être en bonne santé, mangez des F et L, et faites du sport, bougez vous »
M’ouais.
Vous serez surement d’accord, n’importe qui ayant une mici pourra dire qu’effectivement, parfois il faut savoir s’abstenir de manger des F et L.
Ben pour moi, pour le sport, ca me touche de lire »mais le sport , c’est super !! il faut en faire ! tu verras, ca aide ! » »
Ben non, désolé, mais non.
J’ai vraiment tout essayé, même en m’y remettant tout doucement, une fois par semaine, en allant simplement marcher, ne serait ce que 5 minutes…. je fini toujours par aller mal, et faire des malaises, et ca finit par atteindre mon ventre, j’ai vraiment mal.
Je dois rester allonger trois jours, à dormir, pour me remettre de ces douleurs, de la fatigue, et je mets une semaine à 15 jours, avant de me sentir »bien », fatiguée comme tjr mais pas autant qu’après ces séances de sport.
J’ai lu un des bouquins d’un ancien kiné (dernièrement jugé pour des abus sexuels :/) qui s’était, dans les années 80/90, »reconverti » dans la prise en charge des diverses douleurs modernes dont tout le monde se plaint (ventre, dos, migraine, etc), prise en charge qui passe à la fois par l’alimentaire, le sommeil, le sport, et des massages spécifiques.
Au delà des horreurs qu’il a pu faire, il écrit dans son livre que faire du sport alors qu’on a le ventre malade (quels que soient les maux dirais-je, pour faire simple), ce n’est pas une superbe idée, voire c’est néfaste
Toutefois, il conseille la marche.
Je suis d’accord dans le fond, faire du sport, c’est sûr que ca reste un bon conseil, pour celui qui en ressent des effets bénéfiques
De là à en faire un « »remède santé » » quel que soit les maux, non, là, je ne suis pas d’accord.
ca dépend des gens.
Tant mieux si ca vous réussi, mais ce n’est pas le cas de tout le monde
Et croyez moi, le sport me manque, en particulier le tennis 😉 j’étais douée, un magnifique revers 😉
M’enfin, soupir, c’est ainsi
En revanche, je suis contente pour vous si vous avez trouvé votre rythme, que cela participe à votre bien être, mais attention à ne pas martelé aux autres »tu devrais faire du sport » (sans rien savoir de sa santé).