Bonsoir vincelg-BARELLIM

En effet, pas simple les envies de toilettes, je connais aussi, pour le sport, je reprends doucement également, mais je n’ai pas eu ce que vous évoquez, malgré un mauvais Crohn. Je suis super crevé, j’ai changé de traitement échec du premier humira au bout de 3 ans, aujourd’hui sterala. Je m’estime heureux, quelques effets secondaires, mais vous les amis aie aie. Oui! Tu as raison, parfois on a mal après une seance de sport à cause des frottements. Pour l’instant pas de poche, pas de cancer, malgré une épée de Damocles au-dessus de la tête. Après, il faudrait que les mentalités changent pour l’accés aux toilettes, quand l’envie est là, Ya pas d’échapatoires pour nous. Il ne faut rien lâché, petit à petit on avance dans notre univers difficilement parfois, mais on avance. Une vie pas évidente au quotidien. Bon courage à tous.

Bonjour,

je suis coach en running et surtout ultra trailer et depuis mon opération ablation du rectum la principale difficulté c’est d’essayer de ne pas avoir de fuite qui viendrait irrite le sillon interfessier.
J’ai repris la course à pied âpres 2 mois en douceur sauf que en fonction de mes selles, je me retrouve irrité pour 48h et en particulier si on ajoute des pertes sanguines surement due aux frottements de la cicatrice interne.

Perso, je suis sous ZOPHERN, médicament qui permet de ralentir le transit. honnêtement , je suis pas encore au top pour refaire un ultra dans ces conditions.

Je ne désespère pas pour de nouveaux repartir sur les sentiers .

Bonjour Sanja,
je tombe sur ton message par hazard.
Pour ce qui me concerne le plus gros handicap quand on veut pratiquer le sport avec une RCH c’est la gestion des besoins urgents d’aller aux toilettes.
Je pratiquais le kayak, le vélo et la randonnée… avant…
Pas évident d’aller aux toilettes quand on est sur l’eau dans son kayak, et à vélo s’arrêter sur le bord d’une route pour faire ses besoins ce n’est pas facile non plus. Alors il me reste la marche qui permet plus facilement de choisir des itinéraires peu fréquentés et des lieux où l’on peut parer aux urgences toilettes dans un buisson assez facilement.
Voilà le plus gros problème que je rencontre dans ma protique du sport : les besoins urgents d’aller aux toilettes ! Et je n’ai pas trouvé de vraies solutions ni médicamenteuses, ni au niveau des protections que je n’arrive toujours pas à accepter. A mon âge, mettre des couches…
Et j’ai beau en parler autour de moi à tous les spécialistes de la santé que je rencontre, personne ne semble comprendre mon problème, personne ne semble avoir de solutions ni de conseils à me donner, en fait cela n’intéresse personne.
Pour ce qui est de la gestion de l’effort, je ne fixe plus d’objectifs de performance, juste le plaisir de bouger selon mon courage et ma forme du moment.
Voilà… je te souhaite bon courage…
Amitiés.
Paul

Bonjour, je t’ai répondu en MP.

Bonjour,

J’ai été diagnostiquée il y a presque 10 ans d’une RCH, pendant plusieurs années je n’étais pas stable (dans la mesure où, malgré les traitements j’avais des poussées assez régulièrement). Il y a à peu près 6 ans on m’a prescrit des injections (Humira 40mg/ 1 semaine sur 2) j’ai commencé à être un peu plus stable, les poussées se sont faites quasiment inexistantes. Ce n’est que deux ans après que j’ai commencé à faire du sport c’était du yoga combiné à du renforcement musculaire, j’y ai très vite pris goût et ça m’a donné envie de commencé la course à pied. L’année dernière vers le mois de septembre j’ai eu une poussée assez violente, au début je faisais tout pour continuer à faire mon yoga (j’ai arrêté la course à pied entre temps). Très vite la douleur et la fatigue associée ont fait que je mangeais moins, j’ai donc pris la décision de poursuivre le sport mais d’en faire moins. Comme toi j’ai sentie également que ça allait être compliqué de se retenir donc j’allais au toilette avant et même des fois pendant.
J’ai mis du temps à m’en remettre complètement mais depuis ça va vraiment mieux et j’ai donc repris le sport et la course à pied aussi.
J’ai pas trop de solution miracle mais si tu te sens capable de courir et que l’envie est là tu peux tenter de mettre des protections.
J’espère que ça aura pu t’aider, je t’avouerai qu’après le sport c’est plutôt au cas par cas et ça dépend aussi de la violence de la poussée.
Dans tout les cas, je te souhaite une bonne continuation et que tu puisses faire du sport comme tu l’entends et en attendant je reste disponible si jamais t’as d’autres questions ou même si tu as envie de raconter ton histoire.
Cordialement,
Emilie