Interview de Charlotte, nouvelle déléguée des Pays de Savoie
Après plus 5 années de bénévolat au sein l’afa et auprès de Gina notamment, Charlotte a décidé de prendre la tête de la délégation des Pays de Savoie. Une décision mûrement réfléchie qu’elle a souhaité retranscrire à travers cette interview.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Charlotte, je suis savoyarde, j’ai 34 ans et je suis malade de RCH depuis 9 ans.
Comment as-tu connu l’afa ?
Très rapidement lorsque l’on m’a diagnostiqué la RCH, j’ai fait mes recherches sur internet et j’ai choisi de me diriger vers le site de l’afa qui semblait beaucoup plus fiable. Mais j’ai mis quelques mois avant de prendre contact avec l’afa car je ne me sentais pas encore prête. Il y avait un cheminement à faire après le diagnostic, d’appropriation de la maladie.
Comment s’est développée cette envie de t’engager avec l’afa ?
Pour moi, le milieu associatif est vraiment quelque chose de naturel. J’ai beaucoup de personnes qui sont bénévoles dans mon entourage. Ma grand-mère, par exemple, avait créé une association de donneurs de sang et je faisais du bénévolat pour son association.
Par ailleurs, le choix de l’afa a été une évidence pour moi. Après avoir reçu du soutien, de l’écoute et également de l’information sur des sujets assez spécifiques… je voulais à mon tour renvoyer l’ascenseur et aider d’autres personnes dans mon cas.
Quels sont tes plus beaux souvenirs ?
En 2019, j’ai tenu un stand au concert des Ogres de Barback. C’est un groupe que j’ai découvert en 2005 et qui fait actuellement partie de mes tops 3 des groupes de musique préférés. Je suis super contente d’avoir pu vivre cette expérience et d’avoir été aidée par mon mari, qui ce jour là, a distribué plus de 700 flyers pendant que je rencontrais les gens au stand !
Que souhaiterais-tu mettre en place en premier en tant que déléguée ?
Faire davantage de rencontres. Ce qui n’est pas toujours évident. Avec Gina on s’est ramassé quelques déceptions. On a essayé de créer des animations dans des villes où l’on pensait qu’il y avait de la demande mais les gens n’étaient pas demandeurs ou disponibles. Mais il y a des villes où il y a quasi systématiquement des succès. Je souhaite davantage me recentrer sur ces endroits-là.
Autre prochain projet : me former en tant que patiente experte et essayer de mettre en place de l’ETP en Pays de Savoie.
Un dernier mot ?
J’ai hâte de faire vivre ce réseau savoyard !!