« La crohn’ique de la Princesse Ako » de Joanna Ebane
L’avis de l’afa :
Entre les aléas des rencontres avec Henry puis Oliver, on pourrait lire la chronique d’une jeune femme de son temps. Entre ces deux rencontres qui sont déjà une histoire, Joanna nous amène à la recherche de ses origines, celles de la terre, le Gabon et le Togo, celle du Père, entraperçu, fuyant, retrouvé …
La Crohn’ique, elle, s’invite comme pour se donner des priorités, plus celle d’une carrière réussie de créatrice de mode mais celle de la Famille, pilier de la vie, des valeurs. Sa maladie, grain de sable qui s’invite fort tard dans cet opus de 128 pages est prétexte à remercier les équipes de soins et de soutien (nouvelles familles ?). C’est bien sûr aussi la quête de sens où nous (nous) retrouvons bien (dans) sa « gaieté narrative ».
Si l’histoire commence par un abandon face à la maladie, elle se termine sur une privation, mais l’on se dit alors en refermant le livre que le tome 2 n’est pas loin, mais nous laisse la place aussi de l’imaginer, voulant la suite aussi belle que ses mots qu’elle nous offre tout au long de cette crohn’ique.