Traversée à la nage de Bordeaux au profit de l’afa !

Cécile, Henri, bénévoles afa 33 et 64 et Maxime, adhérent de l’afa, se sont lancés le défi de parcourir la Traversée de Bordeaux à la nage qui aura lieu le dimanche 16 juin 2024 au port Bastide. On revient avec Cécile sur ce qui les a motivés à se lancer dans cette nage audacieuse !

Bonjour Cécile, tu es bénévole à l’afa Aquitaine, avec Henri également bénévole et Maxime qui est adhérent, vous vous êtes lancés le défi de parcourir la Traversée de Bordeaux à la nage, comment avez-vous eu cette idée ? Dis-nous en plus sur cette course et votre préparation ! 

Cécile : De mon côté, je fais de l’aquajogging tous les vendredis entre midi et deux et un peu de fitness et pilates en salle en fonction de mes dispos et de ma charge de travail. Enfin, j’utilise au quotidien des modes de déplacements doux et privilégie l’usage des escaliers plutôt que des ascenseurs. Ça m’aide pour rester en forme !

L’idée m’est venue car j’adore l’eau, c’est vraiment mon élément, et je me plais à relever des défis aquatiques dès que j’en ai l’opportunité. Je ne me suis pas fixé d’autre objectif que de faire la traversée sans me noyer et de passer un bon moment 😊

Pouvoir coupler ça avec un Crohn & collect, pouvoir récolter de l’argent pour l’afa Crohn RCH et sensibiliser mon réseau aux MICI, c’est super et j’espère que mes proches seront là pour nous soutenir (mon cousin et une amie traversent aussi !) et que ce sera festif !

On a besoin de poursuivre nos efforts collectivement pour sensibiliser aux handicaps dits « invisibles » et d’être plus bienveillants envers les autres, qui traversent des épreuves qu’on ne soupçonne pas forcément.

On a vraiment besoin de sortir des préjugés validistes et capacitistes ! Ces deux discriminations perpétuent l’idée que la norme est d’être sans handicap et de créer des hiérarchies sociales envers ceux qui ne répondent pas à cette norme. Alors qu’en fait, au cours de sa vie, on traverse forcément des épreuves et événements adverses qui vont nous vulnérabiliser, de manière ponctuelle ou prolongée.

Personne n’est invulnérable et d’ailleurs les vulnérabilités ne sont pas systématiquement des faiblesses : si on arrive à les affronter, les dépasser, vivre avec… elles nous font grandir, déployer des trésors d’énergie et d’inventivité, être créatifs, être solidaires… Il n’y a aucune recette miracle, il y a autant de solutions que d’individus pour les inventer, le tout est de ne pas rester seul et de ne pas se laisser démoraliser.

S’il faut traverser la Garonne en combi néoprène pour le prouver, le 16 juin je me jette à l’eau !