Sexualité et contraception
Quand on a une MICI, c’est normal de se poser des questions sur la vie intime, la sexualité et la contraception ! Vous trouverez sur cet espace des ressources et des réponses à vos questions.
Bon à savoir : Nous proposons régulièrement des ateliers d’accompagnement en ligne avec des experts : https://www.afa.asso.fr/e-ateliers/
Sexualité : à qui m'adresser ?
De nombreux interlocuteurs peuvent vous accompagner, n’hésitez pas à les solliciter :
- Les soignants : gastroentérologue, médecin traitant, rhumatologue, gynécologue, urologue, chirurgien digestif, stomatothérapeute, sage-femme, psychologue, sexologue…
- Des programmes d’éducation thérapeutique du patient (ETP) qui abordent le sujet existent dans certains lieux de soins. Vous pouvez vous renseigner sur les pages régions du site de l’afa ou auprès de votre gastroentérologue.
- Le forum de l’afa qui peut être utile pour échanger sur ses expériences tout en sachant que chaque situation est particulière.
MICI et sexualité : parlons-en !
La santé sexuelle fait partie intégrante de la qualité de vie. Cette dernière est influencée par la maladie mais aussi par des facteurs sociaux et psychologiques. Au cours des MICI, la qualité de vie est souvent diminuée, et les relations intimes et la vie sexuelle peuvent être impactées.
Ce livret téléchargeable vous donne des clés pour comprendre les éventuels dysfonctionnements, briser le tabou et renouer avec une meilleure image de soi.
Quel type de contraception ?
Il existe peu de recommandations françaises sur la prescription de contraceptifs en cas de MICI. Elles ne préconisent globalement pas de stratégie contraceptive spécifique et sont très succinctes. Or, en février 2014, l’ANSM a communiqué sur le risque vasculaire des femmes atteintes de MICI en publiant un document d’aide à la prescription des contraceptions estroprogestatives destiné aux professionnels de santé. En effet, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont des maladies susceptibles d’accroître le risque de thrombose en cas de syndrome inflammatoire. Le praticien doit évaluer la pertinence de l’utilisation des estroprogestatifs avant de les prescrire, notamment en évaluant le syndrome inflammatoire grâce à la CRP, surtout s’il existe d’autres facteurs de risque associés. L’alternative dans ce cas est une contraception uniquement progestative (orale ou extra-digestive) ou un dispositif intra-utérin au cuivre.